Le pays compte 1,14 million de km² de Zone Économique Exclusive (ZEE) et plus de 5 600 km de côtes. Ses mangroves représentent 20 % du stock africain, et ses écosystèmes marins regorgent d’une biodiversité unique ». En effet, ce capital naturel soutient déjà plus de 500 000 emplois. Il contribue à la sécurité alimentaire, au développement local et à la stabilité économique. Cependant, sa valorisation reste encore insuffisante. C’est pourquoi le gouvernement veut renforcer les investissements structurants et améliorer la coordination entre les acteurs publics et privés.
Présentation
Par ailleurs, le Forum a permis d’aligner les priorités nationales et de stimuler la coopération entre institutions, bailleurs et entrepreneurs. De plus, Il a servi de plateforme pour présenter des opportunités d’investissement dans les filières maritimes. Dans la matinée, les participants ont exposé les politiques en cours et partagé des retours d’expérience réussis. Selon un participant « Ces échanges ont souligné l’importance de mettre en œuvre rapidement la Stratégie Nationale de l’Économie Bleue (SNEB) et le Plan National des Investissements pour l’Économie Bleue (PNIEB) ». L’après-midi, des ateliers sectoriels ont approfondi les discussions sur la pêche, l’aquaculture, le tourisme côtier, le carbone bleu et les énergies marines. « Ces rencontres ont favorisé la co-construction de solutions concrètes et la formulation d’intentions d’investissement » a-t-il ajouté. À l’issue du Forum, un consensus fort s’est dégagé. Les participants ont convenu de renforcer les synergies entre les secteurs public et privé. Ils ont également décidé de lancer un mécanisme de suivi opérationnel dès 2026, afin de transformer les engagements pris en actions concrètes sur le terrain. Lors de son discours, Chan Kit Waye Jaco, ministre de la Pêche et de l’Économie Bleue a rappelé que « la mer est une source de prospérité, à condition qu’elle soit gérée de manière responsable et inclusive ».
Carinah Mamilalaina








